Dans le cadre de cette étude menée par Gilles Droniou, sociologue à Jeudevi, et en collaboration avec Patrick Lecaplain, sociologue au Girfas Bretagne et à Askoria (ex-IRTS de Bretagne), nous avons été principalement missionné pour traiter de la question de la jeunesse et de l’animation communale. La question de la petite enfance et des modes de garde n’est effectivement apparue, qu’au cours de l’enquête, lors des entretiens réalisés auprès des acteurs éducatifs. Au regard de nos impératifs ainsi que de l’urgence de la question de l’animation jeunesse, nous avions d’abord centré nos premières recommandations sur cette question sensible. Il reste qu’une politique « Enfance – Jeunesse », suppose de considérer l’ensemble des questions relatives aux différentes tranches d’âge afin d’anticiper les problématiques futures.
Dans la réalisation de cette enquête, nous avons effectivement croisé des données produites à l’aide de méthodes quantitatives (statistiques, études documentaires) et des méthodes qualitatives (une douzaine d’entretiens non directifs).
En conclusion de cette étude, à la suite de Jean-Claude Richez (I.N.JE.P), nous nous proposons également de bien considérer quelques aspects majeurs pour la réussite d’une politique « enfance – jeunesse » locale :
- Avoir une volonté politique (qu’elle soit à l’échelle d’une municipalité ou d’une intercommunalité) ;
- Se donner des moyens, et notamment des animateurs professionnels. « Certes, cela génère des coûts, mais c’est un gage d’efficacité » (J.C Richez dans une conférence en Lorraine, avril 2009) ; la qualification et les compétences de l’animateur constituent la pierre angulaire de la future politique jeunesse de la commune
- S’appuyer sur la multiplicité et la diversité des associations du territoire qui sont autant d’atouts incontournables (Il convient effectivement de ne pas minorer l’importance de l’éducation informelle) ;
- Donner toute leur place aux jeunes dans la réflexion sur les politiques publiques (l’engagement des jeunes a évolué : plus ponctuel et plus pragmatique autour deux idées : être visible et être utile) ; comment impliquer les jeunes cornusiens dans cette démarche ?)
Pour notre part, il nous semble important de souligner :
- Le rôle de tiers pouvant être assuré par un professionnel jeunesse auprès des adolescents et des jeunes ;
- La prise en compte de la mobilité des jeunes Cornusiens qui demande de penser un projet jeunesse avec des articulations intercommunales ;
- Anticiper la prise en charge future des enfants présents sur la commune qui seront les adolescents et les jeunes de demain.